Après avoir sorti toutes les araignées de la voiture (j’espère) et être restée un jour de plus à la ferme pour aller voir La Belle et La Bête (qui est un chef-d’oeuvre), j’ai pu reprendre la route.
Direction le Sud d’abord, pour rejoindre la côte au niveau de Geelong.
Geelong est la deuxième plus grande ville du Victoria, et même si ce n’est absolument pas pour ça, je voulais la visiter.
C’est une ville sympa, mais l’architecture semble n’avoir aucune logique ici ! Comme si chaque commerce était venu d’ailleurs avec son petit immeuble, et qu’il l’avait collé à celui du voisin pour gagner de la place… Mais le front de mer est agréable. Et en s’éloignant du centre ville, les maisons commencent à s’embellir et à avoir une « dentelle » sur le pignon rappelant les balcons de la Nouvelle-Orléans. Comme sur beaucoup de bâtiments que j’ai pu voir tout le long de la côte, mais j’ai oublié de les prendre en photo. Il faudra me croire, ou venir voir.
La suite du programme était principalement la Great Ocean Road. C’est un des principaux incontournables des touristes en Australie, et je voulais comprendre pourquoi.
Comme son nom l’indique, c’est une route, elle est belle et elle longe l’océan. Elle va de Torquay à Warrnambool. Ou si on la raccourcit de quelques kilomètres, de la chocolaterie au musée du fromage !
La route m’a plu mais sans extravagance, par contre j’ai été très impressionnée par la puissance de la mer sur cette côte. Et par le nombre de koalas dans la forêt.
Cet article va être un peu long, alors pour simplifier, chaque arrêt se situant sur la Great Ocean Road sera signalé par un 🐨 (au cas où le dessin ne s’affiche pas, ceci est un koala).
Et tant que j’y suis, désolée d’avance pour la longueur, mais je n’aime pas voir quelque chose que je ne comprends pas.
Torquay et Bells Beach 🐨
Capitale mondiale du surf, j’ai donc visité le musée du surf ! Instructif, mais surtout entouré de magasins de toutes les marques de matériel et vêtements de surf. C’est aussi la ville où sont nées les marques Rip Curl et Quicksilver, ceci explique cela.
Quant à Bells Beach, je l’ai ratée de 2-3 semaines mais elle accueille chaque année une énorme compétition mondiale de surf, la Rip Curl Pro. Les surfeurs pro étaient partis, mais les vagues sont vraiment fortes et il faut avoir une sacrée expérience pour se jeter à l’eau.
Chocolaterie (et glacier) de la Great Ocean Road 🐨
Ce n’est pas celle de Willy Wonka, mais elle n’est pas mal quand même. On peut voir les chocolatiers travailler dans l’atelier, et acheter probablement assez de chocolat pour cinq ans pour une famille de 12. Pour moi, les dégustations gratuites et trois échantillons étaient bien suffisants après la glace…
Memorial Arch 🐨
Arche historique, elle commémore la construction de la Great Ocean Road.
Le chantier de cette route a commencé en 1919, et avait été imaginé pendant la Première Guerre Mondiale pour donner un travail aux soldats à leur retour.
Erskine Falls 🐨
Un peu plus loin, au niveau de Lorne, coule l’Erskine river. Avant d’aller se jeter dans la mer, elle traverse la forêt et descend les collines en une jolie cascade. En saison humide, elle doit être vraiment splendide.
Lorne – Apollo Bay 🐨
Toute une section de la Great Ocean Road que je n’ai pas vue car je dormais. Ah non pardon, il faisait juste nuit ! C’était sûrement joli, mais vu le temps qu’il a fait ces jours-ci de toute façon…
Great Otway National Park 🐨
Une grande partie de la région longée par la Great Ocean Road est recouverte de forêt, dont celle du Great Otway National Park.
Forêts d’eucalyptus, dont l’odeur était mélangée à celle de la pluie de la veille, parfait tableau d’automne.
Et j’ai trouvé deux habitants très recherchés du National Park, le koala et un escargot !
Pour les koalas c’est très simple, c’est comme faire un safari photo en Afrique. Si des voitures sont arrêtées sur le bas-côté c’est qu’il y en a un (ou dix). On les trouve à la pelle ici, et si vous êtes en Australie et que vous voulez en voir à coup sûr en milieu sauvage, prenez la Cape Otway Lighthouse Road.
Quant à l’escargot, c’est un escargot carnivore (se nourrit de vers et autres animaux mous) qui apparemment est très respecté des australiens. Je n’avais quasiment vu personne dans cette balade, et pourtant plusieurs personnes se sont arrêtées pour s’ébahir de ce que je prenais en photo. On m’a même prêté un objectif photo plus adapté pour l’occasion !
Twelve Apostles 🐨
Le point le plus touristique de la route. Et effectivement il y avait du monde.
Pour comprendre comment c’est apparu : il y a 10-20 millions d’années, toute la côte était sous le niveau de la mer. Le sol qu’on voit maintenant est un gigantesque plateau calcaire formé par une accumulation de sédiments marins qui s’y sont solidifiés. Il y a 5 millions d’années, quand l’eau s’est retirée lors de la dernière glaciation, la roche est apparue à l’air libre. Ce plateau formait alors un pont entre le Victoria et la Tasmanie !
Quand le niveau de la mer a commencé à remonter il y a 18000 ans (jusqu’à atteindre il y a 6000 ans le niveau qu’on voit aujourd’hui), elle a rongé la roche, creusant ces falaises verticales. Puis l’eau de pluie ayant créé de nombreuses fractures dans le calcaire, certains rochers ont été isolés sous l’effet de l’érosion par les vagues et le vent.
Et comme la mer n’en a strictement rien à faire des photos et qu’elle vit sa vie sans rien demander à personne, ces formations spectaculaires sont en constante évolution et sont amenées à disparaître naturellement.
Island Archway, Razorback, Lord Ard Gorge 🐨
La suite des 12 Apôtres.
Island Archway et le Razorback sont apparues sur le même principe que les formations rocheuses précédentes, mais semblent encore bien plus larges et solides.
Lord Ard Gorge en revanche ne s’est pas détachée de la falaise. C’est une sorte de baie intérieure, alimentée par une étroite ouverture dans laquelle la mer s’engouffre de façon spectaculaire. C’est l’endroit qui m’a le plus impressionnée tellement l’eau y est puissante.
Pas étonnant que personne ne se baigne. En même temps quand j’y étais il caillait. Et il faisait presque nuit. Bref.
The Arch, London Bridge 🐨
Même chose que les arrêts précédents, mais on voit mieux l’évolution conduisant au détachement des rochers.
La mer commence d’abord par créer des grottes, puis éventuellement ces grottes se rejoignent pour former une arche. Cette arche s’érode alors vers le haut, jusqu’à s’effondrer comme ça a été le cas pour ce London Bridge. « Bientôt », il formera deux rochers comme Island Archway.
The Grotto 🐨
Mon gros coup de coeur.
Peut-être parce que je n’avais pas vu le soleil depuis… longtemps, mais cet endroit était absolument magnifique et j’y serais bien restée. Et pourtant, comme tous les rochers que j’avais vus avant, c’est seulement le résultat d’un accident dû à l’érosion. Juste un différent type d’érosion.
L’eau de pluie a stagné un moment dans un creu dans le sol, puis s’est infiltrée en fracturant toute la roche sur son passage. Le calcaire étant dissous par l’acidité de l’eau, un gigantesque trou s’est formé et le Grotto est apparu.
Pour résumer, la forme de baie dans la falaise est due à l’érosion de la mer, mais le puits intérieur est créé par l’eau de pluie.
Et le résultat est superbe !
Worm Bay, Bay of Martyrs, Bay of Islands 🐨
Arrivant presque au bout de la Great Ocean Road, voilà les derniers rochers, dont certains font vraiment penser à l’Aiguille Creuse d’Etretat.
Les baies sont plus larges, mais la mer y est toujours aussi puissante.
Allansford Cheeseworld, Logans Beach Whale Nursery 🐨
Comme je disais au début, la Great Ocean Road s’arrête environ au niveau du musée du fromage. Et il fallait évidemment que je m’y arrête !
Mais apparemment Murphy en avait décidé autrement. Le musée est ouvert tous les jours sauf Noël. Et pour l’Anzac Day (jour férié national pour la commémoration des soldats des deux guerres mondiales). Et le 4 mai. Besoin d’expliquer quel jour j’y suis allée ?
Apparemment les villes du coin ont un jour férié à l’occasion d’une course hippique à Warrnambool ! Franchement, si c’est juste pour une course hippique, il n’y a pas de quoi en faire un fromage…
Tant pis, j’ai continué mon chemin, et je suis allée voir une plage qui surplombe une « whale nursery ». Pour le coup j’étais un peu en avance car quelques baleines commençaient à peine à arriver sur la côte Sud du pays, mais à Logans Beach on peut les observer assez bien en hiver. Pas mal de femelles baleines franches australes viennent ici donner naissance à leur petit, et l’élèvent pendant quelques mois avant de repartir avec lui vers l’Antarctique quand l’eau se réchauffe et que la nourriture est à nouveau abondante.
C’est un bon endroit pour les observer depuis le continent, pas besoin de prendre un bateau ici, seulement des jumelles.
Pour info, l’Australie a elle aussi une sombre histoire de chasse aux baleines. Au début du 19ème siècle, c’était la deuxième industrie du pays jusqu’à son effondrement dans les années 1840. Rien que sur la côte Sud, elle a causé la perte de plus de 12000 baleines franches australes et a quasiment fait disparaître l’espèce. Il faudra encore plusieurs décennies pour que la taille de la population soit à nouveau suffisante pour garantir la survie de cette baleine. Et cette industrie n’existait pas que sur cette côte…
Heureusement, ici ça fait partie de l’Histoire. Ailleurs dans le monde, ce genre de massacre est encore l’actualité de certains pays, y compris en Europe.
Tower Hill State Reserve
Sur une note plus positive, je continue mon chemin vers l’Ouest.
Un endroit bien particulier avait retenu mon attention quand j’ai fait mes recherches pour ne rien rater. Il s’agit d’un ancien volcan abritant une réserve naturelle (dans laquelle il est cependant autorisé de chasser le canard quand la chasse est ouverte – logique australienne…).
En tout cas c’est un endroit magnifique, et c’est parfait pour voir des émeus ! Et plein d’autres oiseaux, koalas et kangourous.
Mais c’est surtout assez cool de traverser un volcan !
Port Fairy et Griffiths Island
Dernier passage sur la côte avant de partir dans les terres.
Là encore je suis mal calée niveau timing car la migration des puffins à bec grêle (c’est un oiseau) était finie depuis à peine quelques semaines. Mais le pays est tellement grand qu’il faut faire des choix et organiser son voyage en fonction des saisons, ce qui fait forcément arriver trop tôt ou trop tard par endroits. Et mon objectif est bien plus loin !
En tout cas, 15000 puffins viennent chaque été sur Griffiths Island pour se reproduire. Chaque couple revient toujours pondre un seul oeuf dans le même terrier ! Assez impressionnant qu’ils se rappellent exactement lequel est le leur quand on considère qu’ils voyagent depuis le Japon ou l’Alaska. Et le jeune d’à peine 4 mois devra faire le voyage retour…
Mais ils étaient donc déjà partis, et je n’ai pu voir « que » les autres espèces peuplant cette île gardée à l’état sauvage.
Grampians National Park
Complètement dans les terres cette fois, il s’agit d’un gros massif montagneux, pas très haut mais très beau.
Beaucoup de chemins de randonnée sont possibles, allant de 20min à plusieurs jours. Malade depuis deux semaines (oui Papa je me suis soignée et ça va mieux) et sur la route depuis 5 jours, j’ai pris mon temps et je me suis contentée de chemins courts et faciles.
Quoique.
Quand vous voyez un panneau indiquant le Grand Canyon, forcément c’est tentant. Et une fois en haut, quand le chemin continue……. Bref, j’ai craché le reste de mes poumons, mais j’ai vu un paysage splendide. Même si j’ai fait demi-tour avant la fin et que je n’ai pas vu le Pinnacle, car le chemin commençait à redescendre et je n’avais pas envie de tout remonter !
Mount Gambier
Nouvel Etat, nouvelles curiosités géologiques à Mount Gambier.
D’abord le Umpherston Sinkhole. Revenons en arrière. Le sol est toujours le même, calcaire déposé par la mer blablabla. Mais ! Ici l’activité géologique a soulevé la région il y a 15 millions d’années, avant le retrait de la mer. Tout un système de fractures est alors apparu verticalement et horizontalement, créant en s’agrandissant une sorte de cave. Ici, le plafond a fini par s’effondrer, laissant à l’air libre un immense trou, au fond duquel il y avait de l’eau jusque dans les années 1930, avant que le niveau des nappes phréatiques ne descende.
Après 1884, un habitant de Mount Gambier possédant le terrain a aménagé un chemin pour y descendre, a construit des terrasses paysagères et a créé un énorme jardin à l’intérieur. Au départ, il y avait même une petite barque. Laissé à l’abandon par les propriétaires successifs après la mort de James Umpherston, le jardin a été remis en état par des bénévoles, puis acquis par la ville qui se charge de l’entretenir pour qu’on puisse l’admirer tel qu’il est maintenant.
Revenons encore à l’échelle géologique, mais plus proche de nous cette fois. Le plateau calcaire avait donc été soulevé, et il y a 4000-5000 ans, de la lave a commencé à remonter à travers. Jusqu’au jour où il y a eu des éruptions, créant un énorme cratère de cendres et de roches volcaniques, dans lequel se trouve maintenant un magnifique lac apparu grâce au retour de la nappe phréatique après les éruptions.
Naracoorte Caves National Park
Inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1994, ce site est un extraordinaire gisement de fossiles de la mégafaune australienne, ainsi qu’un ensemble de grottes pleines de stalactites et stalagmites.
Les grottes se sont formées de la même façon que le Umpherston Sinkhole, mais de toute évidence le plafond ne s’est pas effondré. Et tant mieux, car c’est maintenant une mine de ressources préhistoriques qui seraient inaccessibles autrement.
Les fossiles présents ici nous apprennent beaucoup sur la mégafaune qui peuplait autrefois l’Australie. Il s’agissait d’animaux d’une taille démesurée, éteints depuis longtemps mais ayant parfois coexisté avec certaines espèces qu’on connaît actuellement.
Monarto zoo
Prévu sur ma liste, c’était le seul zoo que je voulais vraiment visiter dans le pays. Et il s’est trouvé être sur ma route avant d’arriver à Adelaide.
Si je voulais le voir, c’est parce qu’il est l’un des deux zoos impliqués dans le Australian Rhino Project, un projet de conservation censé faire venir 80 rhinos d’Afrique du Sud en Australie. Les premiers devaient arriver en 2016, mais leur arrivée a été repoussée car ils n’avaient pas prévu le détail de la quarantaine… J’avais un peu de mal à comprendre comment on peut oublier ce qui aurait dû être la base du projet, surtout dans un pays aussi réfractaire à toute éventuelle importation, et j’ai essayé d’en savoir un peu plus. Bien que très ouverts, ils n’ont pas répondu à ma question, mais le zoo est en train de clôturer 500 hectares de terrain et se prépare à accueillir jusqu’à 30 rhinos. S’ils arrivent un jour, car la quarantaine étant tellement compliquée en Australie, ils devront probablement d’abord passer quelques mois en Amérique. En gros, je ne vais pas les attendre.
J’ai quand même apprécié ma visite, même si c’est un endroit complètement différent de ce à quoi je m’attendais. Autant je n’aime pas leurs « zoos » cachés sous le nom de « sanctuaires », autant ici ils pourraient s’appeler « réserve animalière ». Il y a très peu d’animaux, les enclos sont des plaines immenses, et tout est complètement intégré dans l’écosystème donc la faune locale n’a quasiment rien perdu de son aire de répartition initiale.
Tourné vers la faune africaine, le zoo a un groupe de chimpanzés disposant d’un enclos immense. Et j’ai aussi découvert en le visitant que c’est Jane Goodall elle-même qui a inauguré les installations !
Autre chose étonnante, les visiteurs payent assez cher (pas moi haha, on m’a très amicalement remboursé l’entrée et donné la réduction pour le personnel à la boutique en apprenant que j’étais soigneur) pour voir peu d’animaux dans des plaines sans fin, doivent visiter le zoo en bus tellement il est grand, et pourtant il y avait un monde fou à l’entrée et tout le monde était ravi et avait hâte de revenir ! Petite leçon d’humilité qui serait utile à certains autres zoos…
Après toute cette route (et ce long roman), je suis maintenant à Adelaide. La ville est petite mais prometteuse, de même que sa région. Promis, je ferai plus court la prochaine fois…
Merci de nous faire voyager avec toi !! bizzz
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Ne t’excuse pas pour le roman, tes explications nous transportent et les images sont magnifiques.
Les guides touristiques ne font pas mieux et ta passion reste intacte : bravo !
Continue ton périple et milles grosses bises.
Papa
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Tu peux refaire aussi long si tu veux !!! Quand c’est pour voir d’aussi beaux paysages et d’aussi superbes photos, ce n’est pas un problème. Et en plus on en redemande… 🙂
Mon fond d’écran va encore changé ! 😉
BISOUS ❤
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oh la faute Christine !!! J’ai honte pour toi tiens…
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C’est vrai que la chocolaterie a l’air sympa 🙂
Je sais pas on va tenter la Great Ocean Road parce qu’il faut du temps pour la faire (même que en partie), mais au moins tes articles nous inspirent !
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On voit bien que tu n’es pas en Australie en simple touriste ! Ton reportage est très documenté et tes recherches en géologie très approfondies . Comme elle est belle cette Great Océan Road , quelle diversité dans les paysages et la faune !
La chocolaterie :impressionnant ( j’en connais qui irait là-bas juste pour elle !!!)
Je n’imaginais pas qu’il puisse y avoir un musée du fromage en Australie , mais pourquoi pas .! Dommage que tu n’ai pas vu .
Que représentent ces 5 personnages sur le front de mer à Geelong ?
Merci pour tes explications et tes magnifiques photos qui nous font tant rêver !
Bon séjour à Adélaïde
Gros bisous
Mamie
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Les personnages font partie des « bollards », sculptures présentes sur tout le front de mer et apparemment parfois en ville. Ceux là sont des maîtres nageurs je crois.
Mes recherches en géologie n’étaient pas si compliquées que ça, tout est écrit sur les panneaux et il suffit de tous les lire 😉
Le Victoria et la Tasmanie sont de très grands producteurs de fromage. L’Australie est un pays très étonnant pour certains trucs. Comme le fait que ce soit un des plus gros producteurs mondiaux de laine (de mouton et d’alpaga).
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Merci Sophie , ma curiosité est satisfaite ! Je savais pour la laine , mais pas pour le fromage !
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Top ma Soso, comme d’hab 🙂
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